1968
En 1960, Anne-Marie Stervinou, la fille de Corentin, se marie à Jean Quéau, qui a intégré l’entreprise quelques années auparavant. Il la reprend à son nom en 1968, aidé de son beau-père. La troisième génération de dirigeants est lancée.
L’entreprise se modernise, consolide sa situation d’entreprise générale du bâtiment, et voit sa main d’œuvre baisser avec l’arrivée de nouvelles techniques, notamment en maçonnerie.
La bétonnière et les grues remplacent les bras qui portaient les sacs de ciment.
Les douze maçons de 1951 ne sont plus nécessaires, et l’effectif de l’entreprise va progressivement décroître.
L’apparition des matériaux prêt à l’emploi, notamment le béton et les parpaings, va accélérer le phénomène.
L’entreprise garde son ADN familial, Anne-Marie travaillant avec sa sœur dans les bureaux.
La première s’occupe principalement de la comptabilité, la seconde des paies. L’arrivée de Christian Bihan en 1973 renforce l’équipe. Ce dernier est attaché à la préparation des devis et à la réalisation des plans. Avec lui, l’informatique fait son entrée dans les années 1980 et chamboule les habitudes.
Les premiers ordinateurs servent pour les devis et se perfectionnent progressivement pour s’adapter aux bulletins de paies.
En 1980, l’entreprise qui était jusque-là sous un statut juridique individuel, franchit le pas et se transforme en société à responsabilité limitée. Jean Quéau continue à passer le plus clair de son temps sur les chantiers et dans son atelier, alors que la gestion de la société est assurée par son épouse Anne-Marie et par Christian Bihan.
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