1997
À l’approche de leur retraite, les enfants de Jean et Anne-Marie Quéau ne souhaitant pas prendre la suite, c’est tout naturellement que la proposition est faite à Christian Bihan, métreur de formation, qui connaît parfaitement l’entreprise pour y être arrivé 24 années auparavant.
Néanmoins, il ne veut pas se lancer seul dans l’aventure et il contacte Jean-Louis Cogent. Les deux hommes se connaissent très bien, pour avoir fait leurs études dans le même lycée, et forgé une solide amitié. Leurs chemins professionnels étaient déjà liés, car Jean-Louis Cogent travaillait chez un maître d’ouvrage dans l’industrie qui collaborait régulièrement avec l’entreprise Quéau-Stervinou.
C’est désormais en qualité de co-gérant qu’il va œuvrer. Leurs profils complémentaires seront un atout, Christian maîtrisant parfaitement les rouages de l’entreprise, les études et l’aspect commercial ; Jean-Louis ayant davantage un profil de conduite des travaux. Quelques mois plus tard, Geneviève, l’épouse de ce dernier, rejoint l’équipe et prend en charge l’administratif, la comptabilité et les paies.
Dès leur arrivée, ils entreprennent de grands changements : ils quittent les locaux historiques, côté nord de la route de la Croix-Rouge, pour s’installer au sud, dans des bureaux neufs et bénéficier de davantage d’espace pour les ateliers et le stockage.
Le matériel est aussi à renouveler très largement, aussi bien pour les machines que pour les véhicules.
Au fil des années, l’informatique prend de plus en plus de place et se perfectionne. Les calculs des métrés et des devis gagnent en vitesse d’exécution et le dessin assisté par ordinateur voit le jour, avec ses limites, et la nécessité pour les gérants de se former à ces nouveaux outils. Pour la viabilité de l’entreprise, qui a compté jusqu’à une cinquantaine de salariés quelques décennies auparavant, il est aussi nécessaire de réduire la voilure.
Dès 1997, l’équipe se réduit ainsi à 18 employés.
Les choix salariaux et la diversification des activités permettent de passer la crise de 2008 et les années suivantes sans dommages, malgré un fort ralentissement de l’activité.
La présence de charpentiers et de menuisiers au sein de l’entreprise permet aussi de répondre à la demande grandissante pour les maisons en ossature bois, diversifiant l’offre auprès des clients.
- Rénovation du collège de la Tour d’Auvergne à Quimper
- Atelier relais de l’usine Livbag à Pont-de-Buy-lès-Quimerch
- 31 logements dans le lotissement de Kerhuel à Ergué-Gabéric
- 3 tranches de gros œuvre au lycée de Cornouaille à Quimper
- Maçonnerie de la fontaine de la place Saint Corentin à Quimper